Deray-sur-Toile

Village
La Culture

Date d’ancrage
1969

Format plié (mm)
230 x 165

Format déplié (mm)
330 x 230

Type
Livret

Nombre de page
36

Deray-sur-Toile

Deray-sur-Toile est un roman-photo qui, à partir du film La Piscine de Jacques Deray sorti en 1969, raconte comment la piscine est devenue un objet de désir dans la culture populaire, au travers de quelques œuvres cultes. L’analyse de ce film s’appuie aussi sur une analyse des revendications de Mai 68, absentes du film, mais qui lui donnent une autre dimension.

Cette bande dessinée s’inspire des ciné-romans de Jean-Luc Godard, adaptations populaires de ses films faits avant 1968. L’utilisation du roman-photo répond aussi au stéréotype du genre, souvent d’histoires à l’eau de rose, ce que l’on pourrait penser au premier abord du film La Piscine. Mais rapidement, celui-ci est détourné pour servir un autre propos, comme recommandé dans le manifeste Debout le Roman-Photo, de Grégory Jarry.

Détails
p. 21 : Lors des événements de Mai 68, Françoise Sagan est interpellée lors d’un meeting étudiant auquel elle assiste au théâtre de l’Odéon : « La camarade Sagan est venue dans sa Ferrari pour encourager la révolution ? ». Elle rétorque alors : « Faux, c’est une Maserati ! »
p. 28 : Les paroles de Thierry Chabert pour intéresser Jane Birkin sont des slogans de Mai 68.

Références de forme
La Piscine, Jacques Deray, 1969
Ciné-roman À bout de souffle, adaptation de Jean-Luc Godard par Raymond Cauchetier, Le Parisien libéré, 1969

Références de fond
Debout le Roman-Photo, Grégory Jarry, Éditions FLBLB, 2015